Originaire de Melbourne, The STRIPP a passé et réussi haut la main l'épreuve de la sauvagerie auprès de notre correspondant local. Une raison de plus pour Le DINGO FOU de rencontrer Bek TAYLOR, la très énergique chanteuse du combo.
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Très récemment, dans un pub de la région de Melbourne, j'ai eu l'agréable plaisir d'assister à un concert incroyable, d'un groupe que je ne connaissais pas. Quelle honte ! Non seulement leur musique est très sauvage, mais en plus ils sont de Melbourne.
Afin de faire disparaître le rouge sur mes joues, j'ai voulu creuser un peu (facile pour un dingo !), en interrogeant Bek TAYLOR, la chanteuse agitée du STRIPP.
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Salut Bek, merci de prendre un moment avec nous, comment The STRIPP a démarré et qui joue de quoi ?
Yoohoo, pas de problème ! The STRIPP s'est monté juste avant les confinements Covid 19 de Melbourne. Jason et moi avions un autre groupe juste avant et nous avions décidé de faire un combo différent. On a vite écrit quelques démos et approché des copains pour qu'ils se joignent à nous. On a réussi à faire trois concerts avant mars 2020, puis plus rien pendant deux ans. Pendant ce temps, le personnel a changé et maintenant, il y a Jason à la lead guitar, Matt joue de la basse, Alex tape sur la batterie et moi, je suis à l'autre guitare et aux cris.
Quand The STRIPP est sur scène, c'est très intense et fort, avec vos guitares à fond dans le rouge. Votre son est un mélange d'influences venant de la Scandinavie et des antipodes. Quels autres musiques vous inspirent ?
Ouais, nous sommes beaucoup influencés par la Scandinavie c'est sûr. The HELLACOPTERS sont favoris parmi tous les membres du groupe ! ZEKE, MOTÖRHEAD et NASHVILLE PUSSY nous ont aussi beaucoup influencés, mais néanmoins, je pense qu'il est difficile de limiter nos goûts à ceux-là. Il y a du vieux, mais aussi du neuf, ca change en permanence.
Votre dernier 45 t., Get high, est sorti en 2023, en autoproduction, et a été très bien accueilli. Vous semblez beaucoup apprécier ce format.
Get high est notre 4ème sortie discographique, il a suivi notre premier et, à ce jour, unique album Ain't no crime to Rock'n'Roll, paru en décembre 2022. Avant, ça nous avons fait un split 45 t. avec ELECTRIC FRANKENSTEIN, un groupe américain du New Jersey, ainsi qu'un 45t. sans titre.
Pourquoi une collaboration avec ELECTRIC FRANKENSTEIN ?
Et bien c'est quelque chose que nous voulions faire depuis longtemps. Nos styles de musique sont similaires et nous pensions que ce serait marrant de partager une aventure comme ça. Et cela l'a été !
Peut on s'attendre à un nouvel album d'ici peu ?
Oui ! Nous étions très récemment en studio pour enregistrer notre prochain 45t., un split avec un autre fantastique groupe de Melbourne. Petit à petit, nous travaillons pour l'album numéro 2, ce qui veut dire retour au studio très prochainement.
"Les meilleurs shows sont quand même dus à l'énergie du public"
Cela se voit tout de suite quand vous êtes sur scène, vous vous amusez bien et prenez beaucoup de plaisir à jouer. Tournez vous souvent en Australie ou à l'étranger ?
Oui, c'est sûr, nous prenons tous du bon temps sur scène. Nous tournons souvent en Australie et adorons ça. Nous revenons juste de Nouvelle Zélande et sommes bien décidés à essayer l'Europe bientôt.
Quels sont les lieux, à Melbourne ou ailleurs, où vous préférez vous produire ?
Il y a bien quelques pubs ou salles où j'aime particulièrement bien jouer, mais je pense d'abord que les meilleurs shows sont quand même dus à l'énergie du public, indépendamment de là où on se donne en spectacle !
Lors de concerts, vous avez dus être marqués par des rencontres avec d'autres groupes...
Nous avons fait une tournée ici avec les SUPERSUCKERS et cela a été vraiment excitant, ces types sont super marrants ! Au niveau personnel, ce que j'ai préféré a été quand nous avons joué avec The D4, qui sont venus en Australie pour un seul show. J'ai grandi en écoutant ce groupe et c'était incroyable d'être sur scène avec eux. Les groupes les plus fous avec qui nous nous sommes produits ont été les Japonais des JET BOYS... quoique les Melbournians de PERSECUTION BLUES ne sont pas très loin derrière. Le groupe avec qui j'adorerais jouer est, bien sûr, sans surprise, les HELLACOPTERS.
Un dernier mot Bek ?
C'est super de tchatcher avec toi ! Merci beaucoup.
Article et propos recueillis par Le DINGO FOU,
correspondant à Melbourne
(06 février 2024)XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
The STRIPP. Get high (Autoproduction, 01/09/2023)
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Pour prolonger...
The STRIPP : Bandcamp
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Photographies : DR / The STRIPP
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